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Yann y est porte-drapeau et nous sommes curieux d’aller le voir en tenue d’apparat et surtout d’admirer ses nombreuses médailles militaires. Nous voilà donc partis pour cette rando improvisée. Nous nous dirigeons vers le Pont du Gard, bifurquons ensuite vers la droite et nous engageons dans un sentier admirablement boisé. La pente s’accentue au fur et à mesure de notre progression pour devenir très accidentée et difficilement praticable. Nous atteignons le DFCI après un portage obligé de nos montures dans les parties les plus escarpées. Nous admirons un instant le paysage qui s’offre à nous avant de nous élancer sur la piste. Dans le lointain, une drôle d’installation nous intrigue: un immense marabout est implanté sur le bord du chemin, de nombreux véhicules sont stationnés autour. Quelle n’est pas notre surprise en arrivant au plus près de découvrir un poste de ravitaillement gigantesque installé en pleine garrigue! Sur les étals, des charcuteries de toute sorte s’offrent à nos yeux incrédules: saucissons, pâtés, jambons cuits, jambons crus, caillettes et même cochons de lait grillés attendent on ne sait quels appétits féroces pour ingurgiter ces tonnes de victuailles. Nous stoppons nos machines et nous approchons de cette sainte et providentielle table. Des viticulteurs attentionnés nous servent un petit ballon de rouge et nous apprennent que cette manifestation, organisée annuellement le 8 mai, s’appelle

« L’aqueduc selon Rabelais DepliantRabelais2012.pdf ». En effet, c’est gargantuesque!

Arrivés à Lédenon, nous retrouvons notre camarade vététiste, Yann, élégamment costumé, brochette de médailles épinglées sur le veston. Il nous fait forte impression. Mais, le temps nous presse et nous reprenons le chemin du retour.

Quelle est dure la montée vers le circuit dit « de Lédenon »! C’est l’enfer. Nous aurions bien besoin d’un petit réconfort. Et ce petit réconfort, et bien, nous allons le rechercher chez nos amis viticulteurs. Ces gens là deviennent vite nos amis. Un peu de fougasse pour accompagner le petit vin de région qui nous est servi nous fait le plus grand bien pendant que de très nombreux randonneurs, il y a tout de même prés de 500 inscrits, font la queue devant le stand miraculeux. Cinq autres stands sont installés sur le circuit des randonneurs leur offrant des spécialités régionales différentes. Mais, c’est bien à celui-ci que nous avons rencontré le plus de gourmets. Celui de la soupe aux asperges était presque désert…..

Il est midi. Notre rando s’achève. Nous reviendrons ici l’année prochaine. C’est sur.